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Prépa scientifique Math Sup : voici les débouchés

Math Sup : voici les débouchés

Les classes préparatoires aux grandes écoles préparent, en deux années, aux concours des écoles d’ingénieurs et d’agro-véto pour les BCPST.

Après une première année de Math Sup, la voie classique est de passer en Math Spé. Mais il est aussi possible de se réorienter ou de passer des concours pour des écoles d’ingénieurs post-bac.

Sommaire de l’article :

  1. Les passerelles et concours à Bac+1
  2. Les deuxièmes années de Math Spé
  3. Les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs et d’agro-véto
  4. Ingénieur, chercheur, enseignant : une palette de métiers très large
Math Sup : voici les débouchés

Les passerelles et concours à Bac+1

Après une première année de classe préparatoire aux grandes écoles, plusieurs voies de réorientation sont ouvertes :

  • aller à l’université grâce aux équivalences (des conventions sont passées entre les lycées et les universités ouvrant des passerelles vers les différentes années de L1,L2 et L3),
  • intégrer un IUT,
  • passer les concours des écoles d’ingénieurs post-bac, certaines écoles proposent même d’intégrer directement la deuxième année du cycle préparatoire comme le concours puissance alpha Bac+1 ouvrant les portes de 12 écoles en cursus d’ingénieur en deuxième année.

Pour en savoir plus sur les différentes voies d’accès aux écoles d’ingénieurs

Les deuxièmes années de Math Spé

Après une première année de Math Sup, la plupart des étudiants passeront en Math Spé : la deuxième année de classe préparatoire aux grandes écoles.

En fonction des premières années intégrées par les élèves et des options choisies aux deuxième semestre, un élève de Math Sup pourra intégrer les deuxièmes années suivantes :

  • Mathématique et Physique, soit MP (pour les MPSI ou les MP2I),
  • Physique et Chimie, soit PC (pour les PCSI),
  • Physique et Sciences de l’ingénieur, soit PSI (pour les MPSI, les PCSI, les MP2I ou les PTSI), ou
  • Physique et Technologie, soit PT (pour les PTSI).

Les étudiants de MP2I pourront aussi intégrer une filière ouvrant ses portes en 2022 : MPI (Maths, Physique et Informatique).

Les étudiants de BCPST1 passeront eux en BCPST2.

Les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs et d’agro-véto

Les voies MP, PC, PSI et PT mènent à des concours dont les épreuves et le coefficient varient en fonction de la spécialité d’origine. Mais les écoles présentées peuvent être les mêmes.

Ainsi les concours les plus classiques accessibles pour les MP, PC, PSI, PT ou MPI mènent aux grandes écoles d’ingénieurs suivantes (sous réserves de places pour la filière) :

  • Polytechnique ou l’X,
  • Les Mines Paristech,
  • Les Ponts Paristech,
  • Centrale Supélec,
  • Les Arts et Métiers,
  • l’ISAE Supaéro,
  • Les écoles polytechniques, etc.

Il est aussi possible d’intégrer une des Écoles Normales Supérieures (ENS), une école d’actuariat et de statistiques, une école de chimie ou des écoles du concours ESPCI ou Epita-Ipsa-Esme, etc.

La filière BCPST mène elle aux grandes écoles suivantes :

  • les écoles vétérinaires,
  • les écoles d’agronomie,
  • Polytechnique,
  • les écoles de géosciences,
  • les ENS.

Il est très rare qu’un étudiant de classe préparatoire ne puisse pas intégrer une grande école d’ingénieurs. D’autant plus qu’un étudiant n’ayant pas réussi ses concours lors de son année de carré (deuxième année) peut cuber (faire une seconde deuxième année, une 5/2) et ainsi tenter d’intégrer une meilleure école. Certaines écoles restent très difficiles d’accès comme les ENS ou les écoles de vétérinaire.

Quoiqu’il en soit, des équivalences permettent de poursuivre son cursus à l’université. Des passerelles existent aussi pour entrer sur titre dans certaines écoles à différents niveaux d’études supérieures ou post-bac.

Ingénieur, chercheur, enseignant : une palette de métiers très large

En fonction de la grande école intégrée, les étudiants pourront se former à une vaste palette de métiers.

La grande majorité d’entre eux deviendront ingénieurs.

Le saviez-vous ?

La Commission des Titres d’Ingénieur (CTI), organisme indépendant chargé par la loi française depuis 1934 d’évaluer toutes les formations d’ingénieur, définit l’ingénieur diplômé comme « la personne ayant suivi avec succès une formation ou validé une expérience conduisant à l’obtention d’un titre d’ingénieur diplômé d’une école accréditée pour délivrer ce titre. Son diplôme lui confère le grade de master ».

Ingénieur est une appellation qui recouvre un ensemble de métiers très divers, exercés dans des secteurs d’activité tout aussi variés.

Ainsi, il est possible de devenir chef de projet, chargé de R&D dans l’industrie, de travailler dans le monde de la finance ou des assurances, de devenir ingénieur en informatique, en agronomie, en électronique, de travailler dans l’audit, le conseil ou l’innovation, de devenir chercheur ou bien enseignant, etc.

Le salaire médian en début de carrière d’un ingénieur diplômé est de 34 000 euros et de 57 500 euros tout niveau de carrière confondu. C’est plus que le salaire médian des cadres en 2020 qui s’élève à 50 000 euros bruts par an.

Il est possible, en fonction des écoles intégrées de poursuivre ses études en faisant des doubles diplômes (avec une école de commerce par exemple), et bien-entendu il existe de nombreux programmes d’échange avec des écoles étrangères. Ainsi, chaque étudiant est en mesure de construire son parcours en fonction de ses goûts et aspirations.

Les étudiants ayant intégré une ENS pourront poursuivre leurs études par une thèse et devenir enseignant-chercheur. Une grande majorité des diplômés d’une ENS poursuivront leur carrière dans l’enseignement supérieur ou la recherche (66% en 2016). Ils peuvent aussi choisir de travailler dans les grands corps de l’Etat ou dans les grandes entreprises ou même de créer leur start-up.

Enfin, les étudiants ayant intégrée une des quatre Écoles Nationales Vétérinaires (les ENV offrent 600 places par an) et titulaires d’un diplôme d’État de docteur vétérinaire poursuivront une carrière de vétérinaire (animaux de compagnie, de production ou sauvages), de chercheur, d’inspecteur animalier, ou dans le commerce ou l’enseignement.

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